Ci-dessous la dernière grille des critères de classification des emplois de la convention collective nationale de la restauration rapide du 18 mars 1988 (IDCC 1501 – Brochure JO N° 3245) en application son article 43.
La classification détermine le niveau et l’échelon du salarié et par conséquence, sa rémunération minimale.
Ces informations doivent impérativement figurer sur le contrat de travail et la fiche de paye.
Sommaire
Classification de la restauration rapide
Critères de classification des emplois :
Le dispositif de classification se structure autour de cinq critères classants qui sont :
- Le type d’activité,
- L’autonomie,
- La responsabilité,
- La compétence,
- La relation client.
Classification :
Les emplois sont classés en cinq niveaux, eux-mêmes subdivisés en échelons :
Niveau I :
- Échelon A,
- Échelon B.
Niveau II :
- Échelon A,
- Échelon B.
Niveau III :
- Échelon A,
- Échelon B,
- Échelon C.
Niveau IV :
- Échelon A,
- Échelon B,
- Échelon C,
- Échelon D.
Niveau V :
- Échelon A,
- Échelon B,
- Échelon C.
Changement d’échelon après 10 mois de travail effectif :
Dans l’objectif de reconnaissance de l’expérience professionnelle acquise, tout salarié du niveau I échelon 1 accédera au niveau I échelon 2 après 10 mois de travail effectif dans l’entreprise ou l’enseigne.
Pour déterminer cette période de 10 mois de travail effectif, il est également tenu compte de l’expérience professionnelle acquise dans le cadre d’une ou plusieurs périodes de travail effectif accomplies dans l’entreprise ou une entreprise de la même enseigne lors des 36 mois précédant l’entrée en vigueur du contrat de travail.
Évolution professionnelle :
Il appartient au salarié qui a acquis une expérience professionnelle dans une ou plusieurs entreprises de la même enseigne de présenter à son employeur, lors de son embauche, le ou les certificats de travail précisant la période d’emploi dans la ou les entreprises concernées.